Madame de sevigné
Marie de Rabutin-Chantal est née à Paris le 5 février 1626. Son père fait partie d'une ancienne famille noble de Bourgogne, et sa mère d'un milieu de financiers récemment anoblis, mais fort riches. Elle perd ses parents jeune, de sorte qu'elle est élevée par sa famille maternelle. La jeune fille reçoit une très bonne éducation et une excellente instruction. En 1644, à dix-huit ans, réputée tant par son esprit que par sa beauté, elle épousa Henri de Sévigné, de trois ans son aîné en 1644. Le marquis de sévigné est un jeune noble d'origine bretonne, fort beau, mais aussi fort infidèle et très batailleur : il est tué dans un duel en 1751, laissant sa femme veuve avec deux enfants à élever. Elle ne se remariera jamais, préférant se consacrer à ses enfants, Françoise Marguerite, l'aînée, qu'elle considère comme « la plus jolie fille de France » et qui fait de brillants débuts à la cour ; Charles, le cadet, dont elle considère les écarts de conduite avec une grande indulgence. En 1669, sa fille épouse le comte de Grignan, qui est bientôt nommé Lieutenant-Général du roi en Provence : en 1671, Madame de Grignan rejoint son mari dans le midi, et Madame de Sévigné a bien du mal à supporter la séparation avec sa fille, d'où une correspondance entre mère et fille qui va durer un quart de siècle. Mais Madame de Sévigné, qui partage son temps entre l'hôtel parisien où elle s'est installée en 1667, son domaine de Bretagne et le château de Grignan, en Provence, où elle effectue plusieurs séjours, entretient également une correspondance avec son fils, avec son cousin Bussy-Rabutin, avec ses cousins de Coulanges, mais aussi avec Madame de La Fayette et d'autres encore. Elle meurt subitement au cours de son dernier séjour auprès de sa fille au château de Grignan en 1696.
2-Une célèbre épistolière, madame de Sévigné
Les lettres de Mme de Sévigné présentent un intérêt à la fois littéraire et