Madame
le voyage picaresque vers "nulle part", tantôt raconté à la troisième personne par le narrateur, tantôt disposé en dialogue entre Jacques et son maître (→); le récit discontinu fait par Jacques de ses amours avec Denise (←); les digressions auxquelles se livrent les personnages ou les histoires que racontent certains d'entre eux et le narrateur lui-même (↑); les commentaires du narrateur où s'entrelacent le motif philosophique de la fatalité et le motif esthétique de la technique romanesque (↓).
Si l'on s'attache, comme on est tenté de le faire, à la ligne romanesque d'un voyage picaresque, ou encore à l'histoire des amours de Jacques, en cherchant à suivre une intrigue jusqu'à son dénouement, on est déçu par les interruptions systématiques (on dénombre jusqu'à 180 « cassures »), agacé par l'intrusion du narrateur à propos et hors de propos, gêné enfin par le nombre incroyable de digressions de toutes sortes. Le voyage du maître et de son valet est néanmoins