MADAME
L’usine Ford de Charleville-Mézières a été complètement transformée. Ce qui était à la base une usine de production de tracteurs est devenu un site incontournable de la marque en ce qui concerne la fabrication de climatisation d’automobile. Ford veut atteindre l’excellence. En à peine 3 ans, son chiffre d’affaires a augmenté de plus de 125% passant de 108 millions d’euros à 244 millions d’euros. De plus Ford a augmenté son effectif de plus de 40% tout type de contrat confondu.
La direction rend autonome ses collaborateurs et les fait participer au bon déroulement des activités. Elle les laisse gérer eux-mêmes leurs activités ainsi que leur atelier. On peut dire que Ford a mis en place un management participatif. On constate que ce type de management stimulant fait monter en compétence et responsabilise ses collaborateurs. On constate par ailleurs une forte hausse de l’activité liée à une meilleure productivité (multipliée par 7 par an) conjuguée à une nette amélioration de la qualité de travail (taux de rejet inférieur de 21% par rapport à l’objectif fixé).
Ce travail opéré en termes de management a donc conduit à une meilleure rentabilité et une hausse des effectifs.
Malgré toutes ses qualités, le site Ford de Charleville-Mézières présente un point faible. En effet son mode de fonctionnement et ses installations ne sont pas adaptés pour s’ouvrir d’avantage au marché.
Ben and Jerry’s est fabricant de produit de qualité. Malgré le peu de moyen pour lancer leur activité en 1978, ils affichaient un chiffre d’affaires de 155 millions de dollars et un bénéfice de 6 millions moins de 20 ans plus tard.
La marque a des objectifs complètements différents de ceux de Ford. Ils sont d’ordre social et économique. L’achat de matière première tel que le café et les airelles sont achetés auprès des coopératives agricoles du Tiers monde. L’entreprise est ouverte au monde extérieur, Ben and Jerry’s s’affiche comme une marque