Maeva

Introduction :
Au XIX° siècle, la condition ouvrière est médiocre.
Les ouvriers se révoltent donc, revendiques, font la grève.
Ces mouvements vont apporter des changements à ces conditions de vie…
Sommaire :
Ce dossier se divisera en 6 parties :
I) LA CONDITION OUVRIERE AU XIX° SIECLE
II) LES ASPIRATIONS DU MONDE OUVRIER
III) LES OUVRIERS S’ORGANISENT : LES SYNDICATS
IV) LES GRANDES LOIS SOCIALES
V) LA GREVE
VI) LE PAYSAGE SYNDICAL EN FRANCE AUJOURD’HUI
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I) LA CONDITION OUVRIERE AU XIX° SIECLE Dans une famille ouvrière, des conditions de vie médiocre à l’usine mais aussi quotidienne (logement et budget) :
Quotidienne :
Dans une famille ouvrière, il ne peut y avoir d’intimité entre les parents, et les conditions de vie entre eux sont peu confortables par manque de place. Les ouvriers vivent dans la médiocrité car la surface (sans le couloir) d’un logement ouvrier est d’environ 18m² et en moyenne 9 ouvriers y vivent, ce qui fait 2m² par habitant. Ils vivent donc dans la misère.
Dans une famille d’ouvrier type, 75% des salaires de la famille sont utilisés dans la nourriture alors que le logement utilise 17% des salaires. A l’inverse les bourgeois utilisent 44% de leurs salaires dans le loyer et 13% dans la nourriture. Mais le salaire entre ces deux groupes sociaux est très différent : 760 francs pour les ouvriers et 40 000 francs pour les bourgeois. En plus du loyer, de la nourriture et des vêtements, les bourgeois peuvent dépenser dans la domesticité, les loisirs et peuvent aussi avoir une épargne, alors que les ouvriers ont seulement des dépenses imprévues (ustensiles, tabac,etc.).
Le budget entre une famille d’ouvriers en 1832 et en 1885 varie. Il passe de 760 francs à 1500 francs permettant aux ouvriers de dépenser dans l’éducation, dans les frais maladies, dans les loisirs, réceptions, dans le blanchissage mais aussi de faire des économies et des charités.
 
Dans les usines