Mafia russe
En réalité, en Russie, il a toujours existé un réseau d'organisations illégales qui, à la différence de la Mafia sicilienne, n'a pas une structure verticale qui coordonne ses activités. Elles ne sont pas commandées par une seule et même tête. Elles sont divisées en plusieurs groupes plus ou moins puissants sur des bases locales (elles peuvent néanmoins embrasser facilement des provinces entières voire des Républiques).
Pour chaque organisation on trouve au sommet un parrain. Il contrôle un adjoint que l'on appelait anciennement "le brigadier" et qui se nommerait aujourd’hui le "Premier Fidèle" (Первый Верный). Il serait étroitement surveillé et contrôlé afin qu'il ne prenne trop d'importance et qu'il ne représente une menace directe pour le parrain. Il doit être marié (parfois avec une femme ou une proche de la famille du Parrain) et ne doit pas succomber aux charmes des entraîneuses.
Pour intégrer ces organisations, les candidats doivent se soumettre à des rites initiatiques. À l'instar des yakuzas au Japon ou d'autres organisations criminelles étrangères, ils peuvent avoir des tatouages qui permettent de les distinguer et de signifier leur appartenance à un groupe précis.
Ces mafia, orthographiées aussi "mafiya", sont organisées de façon plutôt politique et sont liées aux crimes et aux actions illégales les plus divers tels que, le racket, les enlèvements et les assassinats, la corruption de fonctionnaires et personnalités politiques (dans son rapport pour 2010, Transparency International place la Russie à la 154ème place sur 178), le trafic de drogue et d'armes, le blanchiment d'argent, la prostitution, le proxénétisme, la traite des femmes, la pornographie le passage de clandestins, le Trucage de rencontres sportives, les enlèvements, les extorsions, l'infiltration d'entreprises légales et la cybercriminalité, notamment l'utilisation frauduleuse de cartes de crédit et le vol d'informations confidentielles.
Histoire
En dépit du fait