Fables de la fontaine

1) Jean de La Fontaine est issu de la petite bourgeoisie provinciale. Il né en 1621 en Champagne. Il fait partie du courant littéraire classique qui se définit par un ensemble de valeurs et de critères qui dessinent un idéal s'incarnant dans l’« honnête homme » et qui développent une esthétique fondée sur une recherche de la perfection.
Après son poème connu, Adonis, La Fontaine devient le protégé de Fouqué, le surintendant du roi Louis 14. C’est donc à Vaux le Vicomte qu’il fréquente les artistes d’alors : Racine, Molière, Corneille, Perrault, Scarron…
Il est reçu par différents nobles personnages, tous curieux de science et de philosophie comme Fouquet, Madame (la duchesse douairière d’Orléans) et Mme de La Sablière. En effet, au XVII° siècle, un auteur ne peut exister sans le soutien d’un puissant protecteur : un ministre, un prince de sang.... Mais La Fontaine compromet les débuts prometteurs de sa carrière en acceptant la bienveillance du puissant Fouquet. Lorsque le Contrôleur Général des Finances paye de sa liberté la somptueuse fête qu’il donne à Vaux Le Vicomte pour éblouir le Roi Soleil, La Fontaine partagera en partie la déchéance de son maître. Colbert dans un premier temps, puis le souverain en personne, ne lui pardonnent pas les années passées auprès du ministre condamné.
A cause de cela mais aussi en raison de fables ironiques vis-à-vis du pouvoir, il aura des difficultés à devenir Académicien comme il le désirait, ce qu’il finit par réussir en multipliant les éloges au Roi et à Colbert. Néanmoins il n’appartiendra jamais à la cour.
Jean de la Fontaine côtoya dans les salons à mode ces autres personnages illustres : Charles Perrault (connu pour ses contes), , l’évêque Bossuet (prédicateur catholique surnommé «l'Aigle de Meaux »), Madame de La Fayette (romancière française, auteur de la Princesse de Clèves), Jean de La Bruyère (moraliste français, auteur des Caractères), Jean-Baptiste Lully (compositeur français