Magna carta
La Magna Carta, nommé également la Grande Charte, a été consentie par Jean d’Angleterre en 1215. Jean d’Angleterre qui était de 1199 à 1216 le roi d’Angleterre porte également le sobriquet de Jean sans Terre. Ce surnom lui aurait été attribué puisqu’il passait la majorité de son temps en France plutôt qu’en Angleterre. Jean sans Terre possédait plusieurs territoire dans ce pays jusqu’à ce qu’il subisse des défaites militaires contre le roi de France ce qui lui fit perde l’essentiel de ses possessions. De plus, ce surnom pourrait provenir du fait que Jeans sans Terre a dût attendre longtemps avant d’accédé au trône et pour recevoir sa part des vastes domaines dont son père disposait, étant le quatrième fils d’Henri II et d’Aliénor d’Aquitaine.
Un contexte d’instabilité, de mésentente et de révolte prévaut en Angleterre lors de la rédaction de la Grande Charte. Roland Marx, professeur à l'université de Paris-III-Sorbonne nouvelle en fait état : Bien qu'en théorie ils aient été dus à une médiation de l'archevêque de Canterbury, Étienne Langton, entre le roi et ses grands vassaux, ses soixante-trois articles sont imposés à Jean sans Terre par une révolte de barons, soutenus par les principaux prélats de l'Église […] Né de la multiplicité des abus royaux, en particulier en matière fiscale et ecclésiastique, le compromis vise à les réformer et à en prévenir le renouvellement Cette instabilité était déjà installée lors du règne de Richard Cœur de Lion, de 1189 à 1199, qui était au pouvoir lors de la période de la croisade et c’est poursuivi lors de celui de Jean sans Terre de 1199 à 1216. Ni l’un ni l’autre n’ont été capable de maintenir la cohérence de l’ensemble. C’est ainsi que Philippe Auguste en 1202-1204 saisit l’essentiel des domaines continentaux des Plantagenêt. Jean d’Angleterre possède plusieurs titres dont celui de roi d’Angleterre. De plus, on lui attribut le titre de seigneur d’Irlande, de duc de Normandie et d’Aquitaine