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Au fur et à mesure que l’UE s’élargit, les deux conceptions sur son organisation s’affirment.
Certains Etats, avec l’Allemagne en tête, souhaitent mettre en place une Europe fédérale, à la façon du modèle allemand des Länder, qui pourrait parler d’une seule voix dans le monde. Cela implique d’abandonner à l’UE certaines prérogatives politiques nationales, la mise en place d’une supranationalité et à terme une intégration politique.
Une autre conception, soutenue par le Royaume-Uni et la Hollande et par certains courants politiques en France, veut conserver aux Etats leur souveraineté et ne voit dans l’UE qu’une zone de libre échange économique. C’est le concept d’« Europe des Nations ». Le récent rejet de la Constitution européenne s’inscrit dans cette seconde logique. • protéger les minorités vivant à l’intérieur des frontières nationales.
b. Critères économiques et critère d’adaptation
Le pays candidat doit pratiquer une économie de marché viable, dans le cadre du libéralisme économique. Il doit être capable de résister à la concurrence des autres pays de l’UE. Il doit aussi être capable d’assumer ses obligations financières vis-à-vis de ses partenaires européens.
Chaque pays candidat doit également pouvoir reprendre l’essentiel de l’acquis communautaire et satisfaire à ses obligations. Tout pays candidat doit ainsi avoir gommé au maximum les disparités qui étaient les siennes par rapport aux autres pays de l’UE au moment de son adhésion. Critère difficile à respecter pour des pays comme la Bulgarie ou la Roumanie et qui a retardé d’autant leur adhésion.
Ces obligations politiques, humaines et économiques, ont été précisées par le traité sur l’Union européenne signé à Maastricht (Pays-Bas) le 7 février 1992 et entré en application le 1er novembre 1993.
c. Quelle conception de l’Union européenne ?
Au fur et à mesure que l’UE s’élargit, les deux conceptions sur son organisation s’affirment.
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