Magnus
L’histoire commence en 1945 à la fin de la seconde guerre mondiale. Les SS qui ont torturé les juifs pendant toute la guerre durant sont eux même traqué pour être jugé. Le héros Magnus est le « fils » d’un SS qui a fuit. Magnus est la recherche d’une identité perdue et pas à pas essaie de la retrouver au fils de l’histoire
C’est ainsi que Franck Georg est élevé dans une famille bourgeoise Allemande. A cinq ans une fièvre ravageuse fait le vide de toute sa mémoire il gardera juste son ourson Magnus. Sa mère va tout lui réapprendre, elle l’aime autant que sa patrie mais son père le méprise. Son père SS est médecin dans un grand établissement. Franck Georg est élevé dans le culte du héros nazi et dans le mensonge. La guerre fini son père fuit en Amérique latine. Plus tard après avoir vécu en Angleterre chez Lothar le frère de sa mère Thea et changé de prénom il ira sur cette terre et recherchera la vérité sur son passé si trouble.
Magnus est un être traquer par les démons du passé et par la mort tout comme Victor Flandrin Péniel dans « Le livre des nuits ». Sylvie Germain grâce à sa place d’ex ministre de la culture n’a pas eu de difficulté à retrace les événements historiques de l’Allemagne pendant la seconde guerre mondiale. Magnus, nous plonge dans une histoire bouleversante. C’est de façon originale que Sylvie Germain a adaptée son roman à l’histoire elle transforme les chapitres en fragments pour symboliser la mémoire morcelée de Magnus. Elle nous apporte des connaissances historiques grâce aux notules. C’est un roman à l’image d’un puzzle.
Sylvie Germain nous entraîne avec délicatesse dans les méandres de l'âme humaine avec ce qu'elle peut avoir de plus beau et de plus torturé. Ce livre renvoie à des thèmes universels :