1. Introduction
Mai 68 désigne une crise politique et sociale que connut la France en mai et juin 1968. Ce large mouvement de révolte prit naissance dans les universités où les étudiants étaient trop nombreux par rapport aux offres de travail. Suite à ces contestations universitaires, les ouvriers vont, eux aussi, se révolter. La révolte ouvrière est due au fait que la croissance du nombre d’ouvriers avait été plus faible que prévu (4,4% au lieu de 5,3%) et que ce retard touchait le foyer français. Le chômage augmentait, ce qui n’arrangeait pas l’arrivée d’une récession économique européenne et d’une crise monétaire internationale. Ces révoltes alerteront les hommes politiques qui essaieront par tous les moyens d’installer un dialogue entre les contestataires et les partis politiques. Cependant, les dialogues n’aboutiront à rien et la France connaitra une très grande crise sans précédent.

2. La révolte estudiantine 3.1. Les origines de cette révolte
En France en 1968, le nombre d’étudiants était de plus de 500 000 contre à peine 250 000 en 1958. Des professeurs en nombre insuffisant, des campus universitaires peu accueillants, un enseignement élitiste inadapté aux nouvelles générations, des perspectives peu favorables en matière d’emploi aux futurs diplômés, … Il ne manquait que quelques meneurs déterminés tels que Daniel Cohn-Bendit, Jacques Sauvageot ou Alain Geismar pour transformer le mécontentement étudiant en explosion universitaire. En effet, le « mouvement du 22 mars » mené par Daniel Cohn-Bendit pour protester contre les mauvaises conditions de vie sur le campus des universités entraîna la fermeture de la Sorbonne, un complexe universitaire monumental du Quartier latin de Paris. Par après, de plus en plus de grèves étudiantes s’installèrent pour exprimer le mécontentement des étudiants face aux hommes politiques et à la police.

3.2. Les filles de mai
Les révoltes estudiantines ont, entre autres, amenés les filles, appelées « les