L'UCAO N'ENTEND DONNER NI APPROBATION NI IMPROBATION AU CONTENU DE CE MÉMOIRE. LES PROPOS QUI Y SONT TENUS N'ENGAGENT QUE L'AUTEUR.

INTRODUCTION

Les entreprises en général et les entreprises africaines en particulier sont actuellement confrontées à un environnement économique qui se caractérise par la conjonction de plusieurs facteurs : des contraintes liées au processus de globalisation avec une conséquence qui est la montée de l'intensité concurrentielle ; la volatilité de la demande conjuguée à la nécessité d'une offre segmentée ; la prise en compte des attentes des actionnaires dans une logique de valeur actionnariale. Ces facteurs et d´autres, les conduisent à mettre en œuvre des voies de développement favorisant l'exploitation de leurs avantages compétitifs.
Les évolutions récentes montrent que beaucoup de managers poursuivent des stratégies de recentrage sur leurs métiers de base. Ainsi, lorsque les entreprises disposent de ressources financières importantes, leurs managers n'ont plus recours systématiquement à la diversification, mais redistribuent les liquidités aux actionnaires leur permettant ainsi d'effectuer eux-mêmes la diversification de leur portefeuille.
Dès lors, la nécessité d'optimiser l'allocation des ressources en les recentrant sur les véritables métiers de l'entreprise a conduit plusieurs d'entre elles à confier un certain nombre de leurs activités à des fournisseurs extérieurs ; autrement dit, elles pratiquent l´externalisation. Dans cette perspective, on peut voir le cas de grandes et moyennes entreprises qui ont externalisé leur activité auprès d'un prestataire, réduisant ainsi leur budget. Dans le même temps, d'autres entreprises qui avaient procédé à l'externalisation de leurs activités ont été amenées à réintégrer celles-ci en leur sein, malgré les problèmes de coûts de structure liés à la réintégration de cette activité. La décision d´externalisation résulte du dilemme entre réaliser en interne l´activité ou