Mal dans candide
Le Mal dans Candide de Voltaire
Voltaire fait partie de ceux qui au 18ème siècle procèdent à un réexamen de la question du mal et s’efforcent à la redéfinition d’un bien individuel et collectif. Candide est sous-titré l’Optimiste, voilà un détail révélateur des préoccupations de Voltaire. Il essaiera de donner une réponse personnelle qui puisse concilier la bonté divine avec l’existence du malheur.
Nous étudierons d’abord les exemples du mal dans l’œuvre, puis la critique de l’optimisme et enfin le refus du pessimisme.
I. Les marques du mal dans Candide.
Candide va expérimenter le mal sous toutes ses formes :
Le « mal physique »: * Le froid et la faim.
* La maladie. Par exemple la maladie que Paquette à donner à Pangloss qui est détruit physiquement : « Un gueux tout couvert de pustules, les yeux morts, le bout du nez rongé… »
* Les catastrophes naturelles : Tremblements de terre de Lisbonne ou les tempêtes qui provoquent le naufrage.
Le « mal physique »: * Le froid et la faim.
* La maladie. Par exemple la maladie que Paquette à donner à Pangloss qui est détruit physiquement : « Un gueux tout couvert de pustules, les yeux morts, le bout du nez rongé… »
* Les catastrophes naturelles : Tremblements de terre de Lisbonne ou les tempêtes qui provoquent le naufrage.
Le « mal moral » : * La stupidité des militaires
* La guerre. Par exemple,
Guerre entre les Bulgares et les Abares = Monstruosité absurde où l’on massacre les innocents avec une joyeuse férocité.
Guerre entre jésuites et la royauté espagnole dans la lointaine Amérique.
Guerre entre Français et Anglais pour le Canada = terre sans valeur au climat rigoureux Guerres aux causes futiles où s’étalent la bêtise et la méchanceté humaine.
* La pauvreté qui conduit à la mendicité.
* L’hypocrisie et le fanatisme religieux :
Les protestants hollandais qui refusent d’aider un frère dans la peine.