Malavita , résumé
Les Blake, une famille d’américains, prennent possession de leur nouvelle maison à Cholong-sur-Avre, en Normandie.
Pour chacun, il s’agit de s’intégrer dans une nouvelle communauté. Mais lorsque Warren, le fils, se fait racketter, on
retrouve quelques heures plus tard ses agresseurs dans un état pitoyable ; lorsque le gérant du supermarché fait preuve
à l’égard de Maggie, la mère, d’un racisme antiaméricain de base, son magasin est quelques instants plus tard dévoré
par les flammes ; lorsque des jeunes garçons ne trouvent rien de mieux que l’insistance suspecte pour rendre hommage
à Belle, la fille, ils finissent abandonnés et meurtris au bord d’une route de campagne. Cette famille n’est en fait normale
qu’en apparence.
Pendant ce temps, Fred, le père, trouve en rangeant un débarras une vieille machine à écrire. Lui qui n’a jamais lu un
livre et dont le vocabulaire est limité à quelques mots ressent face à ce vieil outil d’écrivain une nouvelle vocation prête
à naitre.
Chapitre II
Frédéric se lance dans l’écriture : le chapitre s’ouvre sur la première page de ses Mémoires. Le lecteur comprend alors
que Frédéric est en fait Giovanni Manzoni et qu’il faisait partie de la Cosa Nostra, c’est-à-dire de la mafia new-yorkaise.
Maggie organise un barbecue avec tous les voisins, afin de prévenir toute forme de curiosité à leur égard.
Frédéric a du mal à contenir sa violence lors d’un épisode assez comique : alors qu’il allume le barbecue, chacun y va de
sa remarque sur la maladresse avec laquelle il s’y prend. Pendant que dans la tête de notre mafieux repenti se suivent les
tortures qu’il voudrait faire subir à ses interlocuteurs, ceux-ci ne perçoivent pas le danger qu’ils courent et poursuivent
leurs commentaires. Heureusement arrive Quintiliani, l’agent du FBI en charge de la surveillance de Manzoni, qui
parvient à le maitriser.
Chapitre III
De l’eau croupie coule des robinets sans que