Mallarmé

418 mots 2 pages
Mallarmé critique d’art : poème SAINTE (poétique musical)
Comme nous l’avons mentionné dans le précédent cours, le poème Sainte fait se « réfléchir » la sainte de la musique (les deux premiers quatrains) en la sainte de la poésie(les derniers quatrains) où elle se retrouve sans ses instruments. Cette séparation, ou cette réplique changée, est symbolisé par les deux points. Ils ont donc, non, une valeur logique, mais une valeur symbolique. Ils rappellent les deux points à la fin d’une mesure pour indiquer une répétition de la mesure précédente. Il s’agit là, d’une redondance dans la différence : « recélant » (vers1), devient « ostensoir » (vers 9). Mallarmé joue ici sur les paradoxes et les différences, en montrant puis en cachant.
Dans le dernier quatrain, la sainte est privée de ses instruments : (vers 15) « plumage instrumental » il est intéressent de décomposé le mot « plumage ».
« Plume », fait référence à l’instrument de l’écrivain pour écrire, ainsi que « mage »fait allusion au poète. La sainte des premiers quatrains n’est plus une sainte de la musique, elle devient une sainte de la poésie. La poésie est musique, mais musique du silence, donc une musique sans son, sans sonorités. Par là, Mallarmé tente de rendre la sainte de la poésie aussi bien, aussi descente que la sainte de la musique, et de la liturgie.
Les derniers quatrains marquent la fin des âges théologique, pour une poésie moderne et laïque. Pour Mallarmé la poésie se déploie par l’esprit et non plus par l’oreille, comme avec la musique. Sa vision de l’esthétique se rapproche de celle d’Hegel, ils ont tout deux une vision dialectique des arts. C'est-à-dire que la peinture est trop matérielle pour Mallarmé, elle s’exprime d’avantage dans le concret. Contrairement à la musique, qui elle, est plus spirituel que la peinture. Ce n’est pas un art de l’espace mais du temps, c’est donc l’esprit qui mesure le temps. La musique est donc belle pour les sens c’est à dire l’ouïe. La poésie fait de même,

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