Malraux
André Durand présente
André MALRAUX
(France)
(1901-1976)
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Au fil de sa biographie s’inscrivent ses œuvres qui sont résumées et commentées
(surtout ‘’La condition humaine’’ qui est étudiée dans un dossier à part ).
Bonne lecture !
Né à Paris au pied de la butte Montmartre, il fut, après le décès, au bout de trois mois, d'un petit frère né fin 1902, le fils unique de parents qui ne s’accordaient pas. Sa mère, Berthe, se plaignait de voir son époux, Fernand, un «raté jovial», courir les femmes de mauvaise vie. Au moment où enfin le couple divorça, en 1905, il fut élevé par trois femmes : sa mère, sa grand-mère qui tenait une petite épicerie avec sa seconde fille, à Bondy, dans la banlieue parisienne, où il habita jusqu'en 1920. De cet univers durablement pesant («Presque tous les écrivains que je connais aiment leur enfance, je déteste la mienne», écrivit-il plus tard au début d’”Antimémoires”), il s'évada par la lecture : Alexandre Dumas, Walter Scott, Gustave Flaubert, Victor Hugo, Honoré de Balzac, Corneille, William Shakespeare, fréquentant la bibliothèque municipale. Ayant été conduit au musée Guimet, il se passionna pour l'Orient. Il découvrit aussi le cinéma (“Les misérables”, “La porteuse de pain” et “Charlot”). ll fut inscrit dans une école privée où son camarade préféré fut Louis Chevasson avec lequel il allait à la Comédie-Française.
Au mois de novembre 1909, il apprit le décès, à Dunkerque, de son grand-père, Alphonse Malraux, chez qui il avait passé des vacances d'été. Ce maître tonnelier et armateur ruiné se serait fendu le crâne en manipulant une hache à double tranchant. La «mort du vieux Viking» fut vue par Malraux comme un suicide rituel.
Son père, qu’il ne voyait plus régulièrement, se remaria. Il allait lui donner deux demi-frères : Roland (en 1912), puis Claude (en 1920).
Au printemps 1914, il obtint son certificat d'études primaires. La guerre éclata. Trop jeune pour combattre, il y