Tout est allé en douceur .j’ai passé la journée à lire ,couché dans mon lit, l’enquiquineur que j’ai comme frère ,n’a pas mis à la musique à plein régime ;maman a regardé la pile colossale de vêtements sur ma chaise et elle a fait comme si elle ne la voyait pas et j’ai mangé un succulent riz noir fait par la gentillesse de maman et de Marcos et le dérapage de l’après midi avec le groupe d’amis s’est avéré parfait.
Avec une ambiance plutôt bonne en dépit de la routine du matin, je me prélasse sur le sofa pour regarder le journal télévisé et 2 minutes plus tard , pour dire les choses de façon tragique, que le monde est malade. Les 3 premières nouvelles sont des violences domestiques, a dit la présentatrice.
- violence de genre a rectifié ma mère. Immédiatement a elle continué :
- je vous ai dis l’autre fois que le sexe est biologique. Le sexe est la condition organique avec laquelle nous sommes nés êtres vivants , ce qui fait que nous sommes femmes et hommes . en général, cependant ,c’est une culture : se sont les caractéristiques que la société établit pour une femme et un homme. Comme on l’a appris, ils sont modifiables. par exemple, au XVII ème siècle, le philosophe Rousseau a écrit un livre très connu : « quasiment toutes les petites filles n’aime pas lire ou écrire mais elles aiment apprendre à coudre »
-pfft ! je me suis exclamé, sur le point de me jeter au sol à cause d’une attaque d’incrédulité . je n’ai jamais supporté le thème « fil et aiguille » si j’apprenais à me coudre un bouton. C’est pourquoi à la maison, ils ont insisté pour que Marcos et moi soyons autonomes. Lire, cependant est ma passion , plus que la majorité des élèves de ma classe.
-c’est possible qu’au XVIII les enfants n’ont pas bcp d’intérêt à apprendre à lire-a dit maman- mais pas parce que ça a été un caractéristique sexuel, mais parce que c’était un caractéristique de genre ou bien quelque chose qu’ils apprenaient. Durant les siècles, les filles n’étaient pas autorisés à la