management - maison du canapé
Issue, il y a une décennie, du giron de M.Olivier, l'entreprise familiale « la Maison du Canapé », voit le jour sous forme d'une SARL puis a récemment mué en SA pour s'assurer la confiance bancaire. L'entreprise est entièrement sous contrôle familial puisque son actionnariat est constitué de 7 membres qui sont autant de piliers du clan Olivier. Son expérience, ses concepts innovateurs, sa capacité d'adaptation et son réseau logistique lui confèrent une structure financière équilibrée lui permettant d'assoir sa pérennité sur le marché. La société embauche au total 19 salariés de façon plus ou moins hiérarchisée dont les liens de subordination sont parfois flous, engendrant quelques dysfonctionnements en son sein, dont les conséquences risquent à terme d'accroitre l'hostilité envers son bon fonctionnement économique. Après l'élaboration de son organigramme, nous tenterons d'une part d'identifier les problèmes soulevés et leurs conséquences envisagées, pour d'autre part leur apporter un élixir pour y remédier.
I) Dysfonctionnements :
La Maison semble bâtie sur de solides fondations, en effet, en plus d'arborer de nombreuses vertus telles qu'une structure financière équilibrée et des fonds de roulement positifs, sa localisation, via le réseau autoroutier proche, l'enracine profondément sur le marché national. Cependant quelques dérèglements internes viennent alanguir ses murs. Tout d'abord, nombres de dirigeants et en particulier le PDG manquent cruellement de temps et ce en partie dû au caractère multifonctionnel des tâches qu'ils se sont eux-mêmes attribuées. Effectivement si l'on prend l’exemple de M. Olivier pour illustrer notre propos, on constate, qu'en plus de ces principales fonctions de direction qu'exigent son statut de PDG, il s'implique aussi dans des fonctions habituellement déléguées telles que l'administration et surtout la production. L'intensité de sa dévotion, loin d’être blâmable, semble être légitimée