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« Management, Stratégie et Décisions individuelles »

DOSSIER

L’absurde guette surtout dans les organisations très rationnelles où le management est essentiellement axé des techniques lorsque les hommes sont imprévisibles et volatiles. Les contraintes structurelles sont alors d'une grande complexité, une complexité difficile à cerner qui peut mener à des dérives absurdes.

Mais certaines idées qui peuvent sembler absurdes ne le sont pas au final. C’est ce que nous allons démontrer dans notre dossier.

Nous verrons dans un premier temps le lien entre une bonne idée et l’absurdité. Puis, dans un second temps, nous aborderons notre modèle économique en y étudiant ses avantages et ses limites ainsi que sa viabilité.

1) Lien entre une bonne idée et l’absurdité

1.1. Stratégies absurdes

a- Définition

Une stratégie absurde : est une stratégie qui, au départ, repose sur une bonne idée mais :
- qui a déjà été utilisée et qui a déjà conduit à une situation absurde (pas de mémoire).
- qui a été benchmarkée sans aucune adaptation.
- qui n’a pas été pensée par l’ensemble des parties prenantes.
- qui, une fois mise en place, conduit à des dérives absurdes. b- Auteur

La notion de stratégie absurde est développée dans l’œuvre de Maya Beauvallet « Les stratégies absurdes, comment faire pire en croyant faire mieux » publiée en 2009.

L’auteure est un économiste, maître de conférences à Télécom Paris Tech et est spécialiste en économie publique. Elle publie en 2006, un premier livre « Le rôle de l’Etat » et publie en parallèle de nombreux articles de recherches sur les indicateurs de performance et leurs effets.

Le sujet d’étude de son livre traite de la nouvelle idéologie managériale et ses méthodes, ses indicateurs de performance, ses dispositifs d’incitation et de sanction.

En effet, certaines stratégies ont déjà fait leurs preuves ou sont susceptibles de les faire car elles ont été mesurées par le biais d’indicateurs