Management transversal
La notion de « management transversal » est de plus en plus répandue mais est ce que ce qui en est dit est vraiment aidant pour les managers transversaux concernés ? Force est de constater que cette forme de management est encore souvent assimilée à du management de projet ou du management hiérarchique revisité alors qu’elle recèle des spécificités propres.
Pourquoi parle-t-on autant de management transversal aujourd’hui ?
Les entreprises ont de plus en plus recours aux fonctions transversales pour assurer la coordination permanente nécessaire au bon fonctionnement global et à la cohérence d’ensemble. Ce besoin de déploiement de politiques cohérentes ou d’harmonisation des pratiques dans les différentes entités s’accroît avec le développement de l’internationalisation, de l’externalisation de certaines fonctions ou encore des politiques de décentralisation.
Peut-on parler de management ?
Résolument oui si l’on se réfère à une définition simple du management : « manager, c’est faire faire ». C’est le point commun du management transversal avec les autres formes de management. Le manager transversal a pour mission de « faire faire » à des acteurs pour atteindre les résultats attendus par l’entreprise. Au-delà de cette similitude, le manager transversal aura intérêt à oublier les repères traditionnels de management s’il veut adopter la posture adaptée.
Un point commun avec le management de projet…
Ce qui rapproche le manager transversal du rôle d’un chef de projet ou d’un animateur d’un réseau, c’est que ce sont trois formes de management hors hiérarchie caractérisées par une relation tripartite entre le manager transversal, les acteurs et leur ligne hiérarchique.
Mais également des différences
A la différence d’un chef de projet de projet, dont la mission est limitée dans le temps, le manager transversal est en charge de processus permanents opérationnels ou fonctionnels : déployer des politiques, harmoniser et