Management
Et sur les particuliers. Diminuant ainsi leur pouvoir d’achat, qui ne peut être utilisé sur le marché. Il vaut mieux vaincre la crise avec quelques entreprises saines, plutôt que d’y demeurer avec une multitude d’entreprises malades.
Pour les créanciers, au contraire, l’essentiel est d’être payé aussi vite et aussi complètement que possible. Mais les situations sont très différentes entre les prêteurs professionnels (banque, établissements de crédit……) et les créanciers chirographaires.
Enfin la collectivité toute entière ne peut se désintéresser du sort d’une entreprise dont la disparition augmentera le chômage et fera parfois cesser une production nationale, obligeant à recourir à l’importation. Des mécanismes de solidarité (assurance ou garantie collective) devraient contrebalancer la rigueur des règles juridiques. Historique
L’évolution de la faillite montre que trois finalités se sont succédé. Dans un premier temps, le législateur a voulu punir le commerçant qui n’honnerait pas ses engagements. Puis il a voulu protéger les créanciers. Enfin à une époque plus récente, il s’est préoccupé d’assurer la survie des entreprises qui méritaient d’être sauvées. Naissance d’un droit des procédures collectives. Une nouvelle réforme fut réalisé par la loi les textes organisent quatre procédures :
1. Le règlement judicaire est la procédure d’apurement du passif d’une entreprise économiquement saine qui pourra retrouver un fonctionnement normale après la vote d’un concordat. Cette procédure rappelle la liquidation judiciaire.
2. La liquidation des biens tend à l’élimination des entreprises qui ne sont pas viables. Elle correspond à la faillite au sens stricte de la terminologie antérieure, mais s’applique qu’aux biens du débiteur et non à sa personne.
3. La faillite personnelle est une sanction civile qui atteint le chef de l’entreprise