Manifeste de brazzaville
L’Armistice du 22 juin 1940 est durement ressenti par les populations françaises et africaines de l'Afrique Equatoriale Française et du Cameroun.
Deux renforts d'un millier d'hommes chacun, provenant du Régiment de Tirailleurs Sénégalais du Tchad, destinés à combattre en France, se trouvent alors bloqués à Brazzaville, le renfort n°4 est à Pointe-Noire, le renfort n°3 est en cours de rapatriement sur le Tchad pour démobilisation.
Le 29 août au matin, à Brazzaville, le renfort n°4 intervient pour neutraliser les chefs militaires et civils du Gouvernement Pétain. Au milieu de l'après-midi, le Colonel de Larminat, représentant le Général de Gaulle, hébergé sur un bateau fluvial ancré au large de Léopoldville, et tenu au courant de l'évolution de la situation, il se rend donc à Brazzaville, il est reçu par les Anciens Combattants, le ralliement du Congo Français à la France Libre est alors proclamé.
Depuis l’armistice les partisans du général De Gaulle tentent de faire passer les colonies du coté de la France Libre, et déjà quelques pays ont décidé de continuer la lutte du coté des alliés. Le 26 juin 1940, la Cote d’Ivoire se rallie à la France Libre, et l’Afrique équatoriale Française entre le 26 et le 26 juin.
Le 28 juin 1940, le général De Gaulle est reconnu par le gouvernement britannique comme le « chef des français libres ». Les accords du 7 août 1940 avec Churchill ont défini le mouvement de la France Libre comme seule organisation qualifiée pour représenter la France en guerre.
Le manifeste de