Manon Lescaut : la mort de Manon, « pardonner (…) plus heureuse ».

Situation : Manon a été condamnée a la déportation en Louisiane. Des Grieux s’embarque avec elle en Amérique, ou il séjourne avec elle, quand un jour le gouverneur apprend qu’ils ne sont pas mariés et veut donner Manon en mariage a son fils. Suite a cela il y a un duel entre Des Grieux et le fils du gouverneur qui donne Des Grieux victorieux. Le couple doit fuir ce qui épuise Manon. Passage a un aspect de dénouement tragique, comme un châtiment divin, mais aussi un effet de précipitation car Des Grieux ne pense pas qu’elle va mourir. C’est une occasion pour Des Grieux de méditer sur son destin, illustre bien le pathos et le sentimentalisme du XVIIIe siècle. Présence de poètisation car beaucoup d’allitérations en « m » qui rappel Manon.

I Importance du dénouement

Achever : montre que le dénouement est proche et que l’on s’approche de la closule

Je vous raconte : mise en abyme, Des Grieux va parler en tant que narrateur. Cette phrase a un effet d’annonce qui nous laisse entrevoir une fin tragique.

Pleurer : mise en scène du pathétique et du sublime du aux sentiments de la mort de Manon.

Ma chère maîtresse : mise en scène du nom de Manon qui traduit l’obsession du héros envers elle, annonce un dénouement brutal.

Se croyait : absence de réaction adéquate de la part de Des Grieux, précipitation du dénouement qui lui donne une tournure tragique.

La fin de ses malheurs : tragique, malgré le picaresque des personnages, il y a une noblesse qui se rapporte au sublime.

Je la perdit : cadence majeure qui montre le désespoir, situation finale du roman.

Mon âme ne subit pas la sienne : situation cruelle présentée comme durable et comme une volonté divine.

Le ciel : divinité dans le sens ou elle intervient dans la providence.

3 dernières phrases : mise en abyme qui permet la mise en scène du châtiment et de la fin. Rappel du registre tragique.

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