Marche des fleurs
Les français consacrent environ 54% de leurs dépenses en végétaux pour les fleurs coupées, soit 897 millions d’euros en 2003. Ces achats se présentent sous différentes formes : bouquets, bottes et compositions florales. Plus de 883,6 millions de tiges de ces dernières ont été cultivées en 2001. Malgré une production et une filière de distribution qui garantit fraîcheur et qualité, le marché de la fleur coupée stagne depuis 2003 après avoir subi une forte baisse entre 1999 et 2002.Parallèlement, avec le soutien des autorités de tutelle, la production française et européenne (principalement en provenance des Pays-Bas) fait beaucoup d’efforts pour :
- garantir une variété de fleurs optimale pour : o participer aux efforts de biodiversité et, o offrir un choix le plus large possible aux consommateurs,
- encourager les pratiques écologiques et les modes de production respectueux de l’environnement,
- développer les techniques visant à l’élaboration de produits plus durables. | La production française En France, le maillage des fleuristes sur l’ensemble du territoire permet de maintenir un lien avec les horticulteurs dépositaires d’une tradition horticole dynamique et exigeante.Plus de la moitié des entreprises de productions de fleurs coupées est localisée en région PACA, 1ère région de production de fleurs coupées en France. Les autres principales régions de productions sont : Aquitaine, Bretagne, Ile-de-France, Languedoc-Roussillon, Pays de Loire et les Rhône-Alpes.Les fleurs sont cultivées sur une superficie totale de l’ordre de 1 900 hectares, dont 39% couverts par des serres et tunnels.En 2003, le secteur de l’horticulture ornementale employait 6 300 personnes, principalement au sein de structures individuelles et familiales.