Marché de l'high-tech : concurence pure et parfaite ?
Le marché de l’high-tech est un nouveau marché en plein essor depuis le début du XXIe siècle. Ce marché des produits informatiques et électroniques grand public regroupe deux catégories de produits : l’audio, vidéo, supports d'enregistrement, électronique embarquée … et l’informatique. Ce marché constitue le segment le plus dynamique de la consommation grand public On peut se demander si ce nouveau marché peut-être décrit comme un marché de concurrence pure et parfaite, le marché idéal d’après les économistes néoclassique. Tout d’abord un marché de concurrence pure et parfaite repose sur 5 hypothèses : une atomicité, une homogénéité, une libre-entrée et sortie, une transparence et une mobilité des facteurs.
Dans le secteur de l’high-tech, il se pose tout d’abord le problème du monopole. En effet, sur ce nouveau marché règnent quelques grandes firmes multinationales comme Microsoft, Apple deux géants américains de l’informatique ainsi que Google, HP, Samsung, Sony… Cependant les offreurs ne sont pas en grands nombres, on peut alors parler d’un marché oligopole, c'est-à-dire un marché ou la demande est plus forte que l’offre ce qui assure donc à une entreprise la vente de ses produits, quel que soit le prix ou la qualité. L’atomicité n’est alors pas respectée, les entreprises fixent elle-même les prix et influencent le marché. C’est notamment le cas avec la firme Apple à qui on a reproché de diriger une politique de prix trop élevés avec 20 à 30 % de marge. L’exemple de l’Ipad est concret, malgré son prix important de 729 $ avec un bénéfice d’environ 255 $ par tablette, les ventes ont subi une des croissances les plus importantes de l’année 2010 avec 12 millions d’Ipad vendues dans le monde. De plus l’entreprise a une vision purement financière en regroupant plusieurs secteurs d’activité différents, elle s’impose alors sur plusieurs marchés.