Marché des cosmetiques
L’étude française estime que les dépenses d’hygiène des ménages représenteraient 1,35% de leurs revenus en milieu rural. En milieu urbain, elles sont de 1,80%, soit une consommation de 65 DH par an et par habitant. Les produits de soins représenteraient 60% du marché global des cosmétiques. Une forte demande est enregistrée pour les produits démaquillants, des antitaches et des écrans totaux. Cela s’explique par le type de climat très ensoleillé que connaît le Maroc.
Marques internationales
Les spécialistes sont donc unanimes pour dire que le marché de la parfumerie et des cosmétiques est relativement porteur et concurrentiel bien que considéré " plutôt étroit ". L’étude indique que le secteur enregistre, tout de même, une croissance annuelle qui se situerait entre 10 et 15%. Les gammes sélectives, quant à elles, connaîtraient une croissance de 20% et le segment des produits grands publics suivrait la même tendance.
Au niveau de l’offre, le marché se partage en deux grandes branches : les produits de grande consommation (le mass market) et le sélectif (luxe). Actuellement et selon le rapport, l’offre est nettement supérieure à la demande. Le marché marocain ne désemplit pas des différentes marques internationales. Ces dernières présentes via leurs agents sont représentées par deux entreprises. Olka, qui commercialise de grands noms tels que Clarins, Kenzo, Thierry Mugler ou Christian Dior. Quant à Cinquième Sens, elle possède dans son portefeuille Guerlain, Nina Ricci, Boucheron, Elisabeth Arden et les Parfums