Marché du film français
Le marché du cinéma français n’a jamais été aussi en forme. Après plusieurs années de stabilité, les longs métrages français ont cumulé plus de 68,8 millions d'entrées en 2003. La part de marché est estimée à 38 % selon les données publiées par le centre national de la cinématographie (CNC).
En 2003, 18 films ont dépassé les 2 millions d'entrées. 46 films enregistrent plus d'un million d'entrées, soit 3 films de moins que l'année précédente. Les films bi-millionnaires sont au nombre de 18 en 2003, soit 3 films de moins qu'en 2002.
En 2003, 16 films français ont dépassé plus d'un million d'entrées. 4 films français réalisent plus de 2 millions d'entrées en 2003. Le nombre de films français au-dessus d'un million d'entrées reste stable par rapport à 2002 avec 16 films. En revanche, le nombre de films français à plus de 500 000 entrées progressent pour atteindre 38, soit la meilleure performance depuis plus de 10 ans.
Le marché cinématographique français est l’un des rares qui échappe à la domination écrasante du cinéma hollywoodien et au raz de marées de la dizaine de blockbusters qu’il distribue chaque année sur tous les écrans de la planète grâce à l’efficacité de son marketing. C’est évidemment un marché menacé, qui évolue en fonction du succès de quelques films porteurs, tantôt américains, tantôt nationaux.
Jusqu’au début des années 80, la part de marché du cinéma français se maintient aux alentours de 50%, puis c’est le décrochage, avec un niveau moyen compris entre 30 et 40% et un point bas à 27, % en 1986. Malgré ce déclin relatif, le cinéma français constitue une exception dans le monde par la résistance qu’il oppose à une domination hollywoodienne souvent considérée comme irrésistible, et grâce à un système de régulation qui est devenu une référence pour tous les pays qui aspirent à mettre sur pied une alternative de production et de distribution du cinéma viable économiquement.
Après une année 2000 décevante pour la part de