Marché du sriop
Depuis quinze ans, les ménages ont légèrement accru la part des produits sucrés dans leur budget alors même qu’ils ont réduit la part de l’ensemble des produits alimentaires. Cette progression se concentre sur les produits transformés. Les achats des ménages se sont déplacés vers les produits à base de chocolat et les confiseries. À l’inverse, les achats de sucre en morceaux ou en poudre diminuent, en partie en raison du déclin de la confection de pâtisseries à domicile. La part des achats de produits sucrés dans le budget des ménages français est proche de la moyenne européenne. L’Irlande et l’Espagne sont les pays les moins amateurs, les pays baltes et la Pologne les plus grands consommateurs de produits sucrés. En France, les produits sucrés n’apportent que 36 % de l’ensemble des quantités de glucides simples présents dans l’alimentation quotidienne en 2004, contre 42 % en 1990. En effet, le reste des glucides simples est apporté par d’autres aliments tels que les boissons rafraîchissantes, sirops, jus de fruits et nectars, qui se sont beaucoup développés sur la période.
Davantage de produits sucrés dans le budget alimentaire
Les « produits sucrés » achetés par les ménages comprennent le sucre, en morceaux ou en poudre (ou sucre de table), le miel, le chocolat et les confiseries (de sucre et de chocolat) ; elles incluent aussi les glaces et les sorbets, les conserves de fruits ainsi que les édulcorants par analogie de fonction (définitions).
En quinze ans, les ménages ont réduit la part de budget qu’ils consacrent à leur alimentation et aux boissons non alcoolisées à domicile (sources) : cette part est passée de 15,7 % en 1990 à 14,3 % en 2004. Dans le même temps, les dépenses en produits sucrés sont passées de 1,0 % du budget en 1990 (6,6 % du budget alimentaire) à 1,1 % (7,5 % du budget alimentaire) en 2004 ; soit, pour cette dernière année, 9,8 milliards d’euros ou 158 euros par habitant. Les « produits vecteurs de glucides simples » constituent un