Dans quelques semaines, le 8 aout 2008 à 20h08 très précisément – le Chinois ont une vénération particulière pour le chiffre huit – seront ouverts les Jeux Olympiques de Pékin. Pendant deux semaines environ, les regards seront braqués sur l’Empire du Milieu, ce pays grand comme vingt fois la France, et où vit près d’un cinquième de l’humanité. Il y a fort à parier que les médias nous feront découvrir la Chine sous tous les angles : de l’économie à la politique, du sport à l’histoire.
Mais il y a peu de chances que l’on vous parle des yaourts chinois. Pourtant, ils existent. Française installée en Chine, Céline Monthéard les décrit en détail dans un long billet publié sur son blog.
Premier constat, les yaourts chinois sont dans une grande majorité … liquides comme dans la plupart des pays asiatiques ou le marché des yaourts à boire est très développé (60 à 70% de part de marché en Corée et Taïwan). Du coup, les yaourts chinois sont accompagnés d’une paille, qui permet d’aspirer le contenu du pot, hermétiquement fermé et doté d’un opercule. Ils sont également très sucrés, et rarement nature.
En chinois, yaourt se prononce « suan niunai », ce qui signifie à peu près : lait de vache aigre. La consistance de ces yaourts selon notre blogueuse est encore perfectible, et Céline Monthéard se languit de la consistance des Paniers de Yoplait, même si la variété des saveurs proposées lui semble être tout à fait acceptable.
En fait, selon une autre blogueuse francophone installée en Chine, le développement tardif des produits laitiers en Chine serait dû à des facteurs : * Géopolitiques et culturels : la rivalité avec les Mongols, grands consommateurs de produits laitiers, * Economiques : la main d’œuvre, bon marché, a freiné le développement de l’élevage bovin * Génétiques : une plus faible tolérance au lactose, qui n’a par ailleurs pas d’incidence en matière de consommation de yaourts, mais a écarté l’utilisation du lait dans la cuisine chinoise en