Marché fleurs
(Naf 2008 rév.2 : 47.76Z, Naf 2003 Rév.1 : 524X)
LE MARCHE
Le secteur souffre de la baisse de la consommation de fleurs depuis plusieurs années. Le contexte économique défavorable conjugué aux pressions concurrentielles de plus en plus fortes contribue à cette diminution. La montée en puissance des autres canaux de distribution tend à créer un contexte concurrentiel difficile : grandes surfaces alimentaires, surfaces de bricolage, jardineries, producteurs cherchent à capter des parts de marché du secteur en proposant une gamme étendue de végétaux d'intérieur (fleurs coupées, plantes en pot, compositions). Ainsi, seules les jardineries ont connu une progression de leurs chiffres d'affaires en valeur et en volume. Toutefois, pour faire face à cette concurrence, les fleuristes détiennent un certain nombre d'avantages concurrentiels : leur image de spécialiste, leur capacité à conseiller les clients, leur implantation en centre-ville ... Ils restent le premier circuit de distribution du secteur avec près de 54% de parts de marché. Alors que la vente de fleurs coupées chute tant en valeur qu’en volume, les végétaux d’extérieurs et les produits décoratifs constituent de véritables relais de croissance pour les professionnels du secteur (produits à plus forte valeur ajoutée).
Tendances :
Bien que le secteur restera dominé par les indépendants, les enseignes continueront de se développer (campagnes publicitaires, développement international ...). Dans ce contexte de double concurrence (multiplication des circuits de distribution et développement des réseaux sous enseigne), les indépendants peineront à faire face à la hausse des prix des loyers et des fonds de commerce, ce qui contraindra un grand nombre d'entre eux à céder leur pas-de-porte à des activités plus lucratives ou à adhérer à une enseigne. Seuls ceux qui tendront à se différencier par des concepts novateurs exploitant l'aspect créateur du métier, parviendront à tirer leur épingle du jeu.