III- La distribution

Le secteur de l’habillement est a été frappé par la crise, selon les chiffres de l’IFM (l’Institut Français de la Mode) depuis le choc enregistré en mars 2008, le niveau de la consommation peine à repartir à la hausse. On remarque cependant une légère remontée en mars 2010 mais les chiffres sont loin d’être synonyme d’une réelle reprise pour le marché de l’habillement.
On constate principalement une forte baisse de volume de consommation avec la baisse du pouvoir d’achat des français mais plus globalement un réel changement de priorité dans la consommation, l’habillement se voit donc déclassé, les ménages apportent moins d’importance à ce secteur.
Les ménages français ont tendance à rechercher des produits toujours moins chers et réduisent la quantité de leurs achats. On peut voir de plus que leur consommation est généralement repoussée pour la période des soldes.
L’habillement connait une situation de crise, situation peu commune pour un secteur généralement porteur.
Avec la diminution de leur budget, les ménages français consacrent une plus grande partie de celui-ci pour les loisirs et produits multimédia et achètent moins de vêtements, chaussures ou lingerie. Les volumes d'achat se sont ainsi écroulés générant des baisses automatiques de dépenses : -3 % en 2008 et -3,4% en 2009. Dans le même temps, les volumes des ventes pendant les soldes se sont envolés passant de 23% en 2002 pour atteindre 31,6 % en 2008 et 31,9 % en 2009. Ce qui confirme la tendance où les ménages profitent, attendent le moment des soldes afin de consommer plus.
Devant cette situation globale, on remarque que les magasins spécialisés résistent tout de même mieux. Elles ont ainsi totalisé 25,9% de parts de marché en 2009 tandis que les commerces indépendants multimarques plafonnaient péniblement à 20%.
Des chiffres publiés au premier trimestre 2010 par l’IFM nous montrent que la consommation de produits mode et textiles a reculé de 2,7% en valeur.
Par la