Margaret mead extrait mœurs et sexualité en océanie livre i : trois sociétés primitives de nouvelle-guinée chapitre iv : la prime enfance : formation du caractère
Signaler ce document
×
Veuillez choisir une raison
Vous serez redirigé
×
Lorsque vous cliquez sur "continuer", vous serez redirigé vers notre formulaire de rapport pour soumettre une demande de retrait
Ce texte est extrait du livre Mœurs et sexualité en Océanie (traduction de deux ouvrages: « Sex and temperament en three primitive societies » et « Coming of age in Samoa ») écrit par Margaret Mead en 1935 et 1928. Anthropologue américaine déterminée, Margaret Mead est née en 1901 à Philadelphie et est décédée en 1978 à New York. Issus d'une famille aisée, son père professeur d'économie à l'université de Pennsylvanie lui donna très jeune, le goût des sciences sociales. Et c'est en 1921 qu'elle entama des études de psychologie et d'anthropologie à l'université de Colombia où elle fût notamment formée par Boas. C’est ce dernier qui l’expédia sur le terrain. Magaret Mead fût rattachée au courant « culturaliste », mouvement anthropologique né aux États-Unis qui tente une description de la société sous les points de vue conjuguant l'anthropologie à la psychanalyse. Mead nous dit que « les cultures humaines peuvent être vues comme des systèmes échantillonnés de communication des individus entre eux et avec leur environnement. Au caractère holistique de chaque culture humaine doit s’ajouter l’aspect unique de chacune. Les cultures sont portées par les générations successives de telle manière que chaque membre de chaque génération de l’enfance à la vieillesse contribue à la perpétuation et à la réinterprétation des normes culturelles. » Voilà en quelques mots une de ses thèses et celle du culturalisme. D’autre part, elle est intéressée par la société américaine qu'elle juge cohérente, elle est néanmoins habitée par le profond désir de la questionner et de montrer l’anthropologie comme une science, certes du passé, mais aussi de l’avenir. Dans l’épilogue de son ouvrage Blackberry Winter (1973) elle confie que chaque matin au réveil, elle se disait : « le dernier homme de Raratonga qui sait quelque chose du passé va probablement mourir aujourd’hui, il faut que je me dépêche. » C'est pour cela qu'en 1925, elle s’installe, elle et son mari, dans les Iles Samoa et