Marguerite duras
Gravement malade, son père part se faire hospitaliser en métropole. Il meurt en 1912. Bénéficiant d’un congé administratif, son épouse, retourne en métropole avec ses trois enfants. Ils habitent pendant deux ans dans la maison familiale du Platier, dans la commune de Pardaillan, près de Duras, dans le Lot-et-Garonne. En juin 1924, Marie Donnadieu repart avec ses enfants pour rejoindre sa nouvelle affectation à Phnom-Penh, au Cambodge. Elle ne veut pas y rester et est envoyée à Vinh Long, puis à Sadec et à Saïgon. En 1928, elle rompt avec cette vie de nomade en achetant une des terres que l’administration coloniale incite à posséder. Trompée dans son acquisition, elle en sort ruinée et reprend l’enseignement. Cette expérience marquera profondément Marguerite3 et va lui inspirer nombre d'images fortes de son œuvre (Un barrage contre le Pacifique, L'Amant, L'amant de la Chine du Nord, L'Eden cinéma). En 1930, Marie Donnadieu trouve une pension et un lycée à Saïgon, pour que sa fille suive des études secondaires au lycée Chasseloup Laubat de Saigon. Son baccalauréat de philosophie acquis, Marguerite quitte l’Indochine en 1932, et poursuit ses études en France. À Paris, elle s’inscrit à la faculté4 où elle rencontre Robert Antelme. Après avoir obtenu son diplôme de sciences politiques, elle trouve un emploi de secrétaire au ministère des Colonies début juin 1938. Antelme est mobilisé dans l’armée à la fin de l’été. Marguerite et Robert se marient le 23 septembre 1939. En 1943, l’appartement du couple devient