Marguerite yourcenar
Elle accompagne son père dans ses voyages : Londres pendant la Première Guerre mondiale, le midi de la France, la Suisse, l'Italie où elle découvre avec lui la Villa Adriana à Tivoli. Elle l'observe, assiste à ses amours (Alexandre, Gabriel, Flavio et Pierre) dont elle fera la trame de Quoi ? L'éternité.
En 1929, elle publie son premier roman, inspiré d'André Gide[2], d'un style précis, froid et classique : Alexis ou Le Traité du vain combat. Il s'agit d'une longue lettre dans laquelle un homme, musicien renommé, confie à son épouse son homosexualité et sa décision de la quitter dans un souci de vérité et de franchise. La « Monique » du texte n'est autre que le grand amour du père de Yourcenar, Jeanne de Vietinghoff (née Bricou), par ailleurs ancienne condisciple de sa mère.
Après le décès de son père, en 1929 (après qu'il eut lu le premier roman de sa fille), Marguerite Yourcenar mène une vie bohème entre Paris, Lausanne, Athènes, les îles grecques, Constantinople, Bruxelles... Elle aime des femmes et tombe amoureuse d'un