Mariage de Figaro, Beaumarchais
Le siècle des lumières est un mouvement littéraire du XVIIIème siècle marqué par une vision renouvelée et élargie du monde héritée de questionnements, parfois angoissés, du dernier quart du XVIIe siècle. Leurs pensées modernes sont prônées par la réflexion politique et les progrès de l'esprit critique, l’affirmation d’idéaux comme la tolérance, de raison et l’humanité. Beaumarchais est l’une des figures emblématiques de ce mouvement-là. Son goût de la parade, du comique libre, qui caractérise ses premières productions, se doubla d’une passion toute différente pour le drame bourgeois. Selon lui, seul le drame sérieux peint avec exactitude la véritable nature des mœurs des hommes. Il écrivit des pièces de théâtre comme La mère coupable, le Barbier de Séville ou encore Le mariage de Figaro. Ce dernier, écrit en 1784, relate (Paratexte). La problématique étant : « En quoi le monologue de Figaro est-il un blâme ? » nous verrons tout d’abord comment les reproches et puis la dénonciation de l’injustice sont abordés dans son monologue. En premier lieu, le monologue de Figaro laisse apparaître des reproches adressés au compte, à Suzanne et à lui-même.
I. Reproches
a) Suzanne
v.1 répétition de « femmes » pour montrer son exaspération, périphrase
v.2 métaphore, fonction impressive
v.4 : fonction narrative
b) compte :
v.5-> le perfide = périphrase
v.6 se persuade à lui-même
v.7 énumération de ses avantages
v.9 F dit que le comte n’a rien fait et qu’il est aussi bien voir mieux que le comte
v.36 impératif
c) figaro :
v.5 il se lamente sur lui-même, comparaison
v.14 comparaison
Enfin, figaro utilise la dénonciation de l’injustice dans son monologue pour parler des différences sociales, de l’égalité
a) les différences sociales :
v.10 à 12 différence des sociétés
v.20 à 22 le destin n’est pas tracé, il faut se débrouiller
Cette inégalité transparaît avant tout dans la naissance.
Comparaison du destin de Figaro et