Mariage Figaro
Suzanne d’un air gênée – Il souhaitait me faire part de certains…désirs.
La comtesse – Des désirs ? Dis moi en plus.
Suzanne – Pour dire vrai, il voulait me faire des avances, que bien sûr j’ai rejeté. Il ne l’a pas apprécié mais mon Figaro ne supporterait pas une telle chose.
La comtesse – Dis en moi plus tout de même.
Suzanne – À vrai dire…Monseigneur a été très entreprennent. Il me demanda si ma nouvelle chambre me plaisait en y laissant parvenir quelques sous entendus. Si mon Figaro avait été présent, je peux vous assurer Madame que votre époux ne se serait pas permis certaines choses. Arrêtant son discours – Madame se sent mal ?
La comtesse s’asseyant sur une chaise – Oh ma Suzon, je ne sais plus que faire. Il ne me parle plus, ne me regarde plus, il ne m’aime plus !
Suzanne – Que dites vous Madame ? Vous êtes pleine de charme encore.
La comtesse – J’en doute fort… Apporte moi mon éventail veux-tu ?
Suzanne lui donnant son éventail – Après monseigneur, c’est le petit page qui est venu me trouver dans ma chambre. Mais cette fois ci…
La comtesse s’éventant de plus en plus rapidement – Dis Suzanne, dis !
Suzanne – Chérubin est venu pour vous. Il n’a cessé de faire des éloges envers Madame.
La comtesse – Quelles étaient elles ?
Suzanne s’asseyant près de la Comtesse – Je m’assieds près de vous, c’est que je ne voudrais pas que Monseigneur nous entende.
La comtesse – Rapporte donc moi ses paroles, vite !
Suzanne – Il disait de Madame, à quel point vous étiez belle. De sa douce voix, il me dit « qu’elle est charmante et noble ». Le petit page sautillait dans ma chambre, il semblait exciter et heureux à la fois de me conter ces belles paroles. Puis…
La comtesse interrompant Suzanne – Continue, continue !
Suzanne- C’est que Madame veut aller trop vite, laissez moi le temps de conter correctement.
La comtesse – Pardon Suzon, c’est que je suis troublée.
Suzanne – Ne le soyez donc pas, les désirs