Mariage précoce
Mariage précoce
L’Assemblée générale des Nations Unies a reconnu officiellement le 11 octobre comme étant la Journée internationale des filles, afin de reconnaître les droits et les obstacles auxquelles elles se heurtent. Cette deuxième édition est consacrée au problème des mariages forcés et de la déscolarisation précoce des jeunes filles.
Dans les régions du monde en voie de développement, environ une jeune femme âgée de 20 à 24 ans sur trois a été mariée pour la première fois avant d'avoir atteint l'âge de 18 ans. Un tiers d'entre elles se sont mariées avant d'avoir 15 ans, et la plupart sont alors privées de scolarité.
Des mariages forcés à 16, 12 et même 8 ans
La pratique du mariage forcé est fréquente dans de nombreux pays du continent africain ainsi qu’en Asie (principalement en Inde et en Afghanistan, où environ 57% des filles se marient avant l’âge légal de 16 ans). Cette pratique était très commune en Europe au XIXème siècle, mais aujourd’hui, le mariage forcé est considéré dans la culture occidentale comme étant une atteinte aux droits fondamentaux de l’Homme, violant le principe de liberté et d’autonomie des individus. La Convention supplémentaire de 1956, relative à l’abolition de l’esclavage a défini le mariage forcé comme étant une des « pratiques analogues à l’esclavage ».
Cette pratique affecte beaucoup la vie d'une fille car elle est prise sans son consentement, et entraîne de lourdes séquelles pour son futur. Une des conséquences du mariage précoce est la perturbation de l'éducation scolaire. Les jeunes filles sont privées d’aller à l’école, et obligées de s’occuper des tâches ménagères alors qu’elles n’ont que 16, 12 ou même 8 ans. Les filles ayant les plus faibles niveaux de scolarisation sont les plus susceptibles d'être mariées à un âge précoce et le mariage d'enfants met très souvent un terme à l'éducation scolaire des filles. L’éducation est pourtant l'une des meilleures stratégies pour lutter contre le