MARIANNE
2. Des tonalités contrastées
(Questions 1 et 4) Le passage se divise en deux parties bien distinctes : dans un premier temps (l. 1 à 19), il prend l’allure d’une conversation libre et spontanée. L’échange de répliques, imprévisible, répond à deux logiques contradictoires : celle de Coelio, hanté par une idée fixe (faire savoir à Marianne qu’il l’aime, par l’intermédiaire de son ami) et celle d’Octave, guidé par sa seule fantaisie. Dans un deuxième temps (l. 20 à 44), l’échange ludique de répliques du tac au tac (proche de la stichomytie) cède le pas à deux tirades où chacun définit sa situation et son état d’esprit. Coelio élude systématiquement les questions d’Octave (sur sa santé, l. 1-2, sur son accoutrement,