Marivaux, Le jeu de l’amour et du hasard (I,7)
INTRODUCTION
En trois parties : 1) Présenter et situer le texte 2) Enoncer la problématique : comment le déguisement est source de comique et permet une critique sociale 3) Annoncer votre plan : I) Une scène comique II) Une critique sociale
DEVELOPPEMENT
I) Une scène comique
1) Le quiproquo : pour être incognito, Dorante revêt le costume de son valet Bourguignon ; sa fiancée Sylvia a la même idée : elle prend le costume de sa servante Lisette. Aucun des deux personnages n’a csc de ce jeu : D pense avoir en face de lui la servante L, alors qu’il s’agit de sa fiancée S ; S croit parler au valet B, alors qu’il s’agit de son fiancé D ! Les spectateurs , qui sont au courant de ces déguisements, s’amusent de ce quiproquo, en particulier lors des apartés de la l.4 « Cette fille-ci m’étonne » et de la l.31 « Quel homme pour un valet »
2) Badinage et marivaudage
Badinage = jeu, plaisanterie, amusement ; ≠ gravité, sérieux
Marivaudage (du N.P Marivaux)= propos, manège de galanterie délicate et recherchée.
Ainsi dans les répliques de S : l.10 « me dire des douceurs » ; l.23 « le trait est joli » et dans celle de D : l.29 « ton petit traité […] deux clauses impossibles » (=il souhaite une relation amoureuse), nous voyons que D est séduit par cette « domestique », sans savoir qu’il s’agit de sa fiancée.
3) Le trouble des personnages
Trouble de D : l.16 : tutoyer une domestique / vouvoyer une femme noble ; ôter son chapeau par politesse devant un femme de la noblesse : D hésite à reconnaître, au-delà du masque et du costume de servante qu’a revêtu S, quelqu’un de la même classe sociale que lui. Voir aussi les répliques parallèles des lignes 19à22 et 32 à 37 (citer et analyser ces deux répliques)
CONCLUSION PARTIELLE ET TRANSITION : Le registre comique de la scène repose sur des procédés d’écriture et de mise en scène tels que le quiproquo, l’échange de costume, les jeux de masques. Nous allons montrer à