Des le XVII siècle le théâtre dénonce les erreurs de la société, en les tournant, la plupart au ridicule. De plus il opère des changements sociales ; les valets prennent le rôle principal. Ainsi Marivaux, célèbre auteur de la pièce Les Fausses Confidences, publie en 1730 Le Jeu de l'amour et du hasard. Il nous dévoile ainsi deux maîtres, prenant la place de leur valet respectif. Si ils endossent leurs costumes c'est parce que les deux maîtres ; Silvia et Dorante, devront être marié. Comme cela il pourront apprendre de leur futur mari ou femme avant même de grand mariage de convenance. Cependant leurs valets sont devenus les maîtres pour un moment. Dans cette partie de l’œuvre, Arlequin ( valet de Dorante ), entre chez Silvia et demande à la voir elle et son père. Alors en quoi ces deux scènes montrent le comique de la pièce ? Dans un premier temps je parlerai du comique de situation, et enfin dans un second temps j'exposerai le comique de caractère des personnages. Dans cette pièce les déguisements de chacun sont inversés, et tous essayent de jouer leur rôle à la perfection. Cependant, tous gardent une partie de leurs traits de caractères. Ainsi le valet de comédie, Arlequin, garde toujours sa drôlerie avec les nombreuses phrases d'exclamations. Contrairement aux maîtres qui eux sont très sérieux. Ils s'expriment clairement. Cependant le valet Arlequin entre dans un sujet difficile pour les maîtres ; leur mariage. S'en suit un débat ou deux clans se forment ; le valet contre les maîtres. Ces deux clans ont une façons différents de voir le mariage. Arlequin prend la question à la légère, il traite même le mariage de « bagatelle » l 9. Tandis que Dorante et Silvia ont une autre philosophie ; ils pensent le mariage sacré. De plus le vocabulaire du valet est en décalage avec son costume « la belle » l.14 « mon beau-père et ma femme » 5 « sabrouette » l.27. En effet tout va très vite pour lui, il considère le mariage déjà fait, et fait preuve d'un grand orgueil en