Marivaux, le jeux de l'amour et du hasard, acte 1, scène 1, 1730.
Texte 7 : Marivaux, Le jeux de l'amour et du hasard, Acte 1 Scène 1, 1730.
Introduction : Marivaux est un écrivain français du 18° siècle, faisant parti des lumières.
C'est un écrivain qui aimait beaucoup la comedia dell' arte et qui s'en inspirait.
Le jeux de l'amour et du hasard est une pièce de théâtre qui a été représenté pour la première fois en 1730, c'est la pièce de Marivaux la plus représentée. Cette pièce de théâtre met en scène Silvia, une jeune fille devant se marier qui décide d'échanger de rôle avec sa servante afin de mieux discerner son prétendant, mais ce qu'elle ne sait pas, c'est que son prétendant, Dorante a eu la même idée. Dans cette première scène de l'acte 1, on peut voir la servante de Silvia (Lisette) et Lisette qui discute du mariage.
I. Une démonstration par le portrait
a. Trois figures emblématiques
-Le portrait est ici marqué par l'exagération des défauts, afin de stigmatiser seulement les défauts. Le discours direct de Silvia reprend l'avis que tout le monde se fait. Marivaux pour construire ces trois portraits va se servir de la métonymie. Ces portraits vont avoir pour fonction de révéler les personnages sur scène, et cela va faire apparaître la vérité des personnages.
-Ergaste : tyran domestique. Plus précisément Ergaste se résume à un faciès trompeur. Marqué par la m par la méchanceté : « semble » assimilé à un animal « brutal » bestiale, « farouche », « violent », pas civilisé. L'effroi (objet d'effroi) : insiste sur l'effet négatif.
-Léandre : indifférent. Apparaît à travers deux métonymies « âme glacée », « figure ». Métaphore filée qui évoque le froid et la mort (« ennui » et « langueur »). Marqué par les subordonnées relatives déterminatives : « qui ne se rit », « une figure qui sort d'un cabinet, qui vient à table... ». Multiplication de verbes qui évoquent des actions qui sont dévalorisées (« qui ne rit ni qui ne gronde »). Adjectifs