Texte 1 : Les fausses confidences Acte 1, Scène 14 : L’extrait étudié est tiré de l'acte l, scène 14, des Fausses Confidences. Cette pièce de Marivaux a été représentée en 1737. Elle met en scène Le valet Dubois et la riche veuve Araminte. Dubois est l’ancien valet de Dorante un bourgeois déclassé, amoureux d’Araminte. Le valet Dubois est maintenant au service de cette veuve, engagé comme intendant et missionné par son ancien maître pour servir sa cause auprès d’Araminte. Le valet Dubois …afficher plus de contenu…

Lyrique, pathétique et satirique. Ses caractères remarquables, thématiques et/ou formels, c'est-à-dire ce qui fonde l'intérêt de l'étude et ce qui oriente le parcours de lecture ? Cet extrait est remarquable dans la mise en scène d'un valet au service de deux maîtres qui doit donc faire preuve d'habileté pour concilier leurs intérêts apparemment contradictoires. 1re partie : Un valet et sa maîtresse Dans cet extrait le valet Dubois monopolise en grande partie la parole, il domine l’échange use de nombreux arguments cherchant à interpeler et à bouleverser Araminte. ( Chercher des arguments ) Pour intéresser, flatter et apitoyer Araminte, Dubois insiste sur deux aspects de son ancien maître …afficher plus de contenu…

• Il affirme qu'il a dû quitter un passionné insupportable et même violent à fin. -Araminte pourrait être alertée par la position ambiguë de son valet.• Mais Dubois montre en même temps que Dorante est », qu'il était l.21 « le meilleur des maîtres », qu'il est resté respectueux, honnête. Finalement il mise sur le bon cœur de sa maîtresse et surtout son inclination émue envers Dorante : « pauvre garçon », et surtout les propos de la fin, « s'il y avait quelque chose qui pût ramener cet homme, c'est l'habitude de me voir plus qu'il n'a fait ; ce serait même un service à lui rendre. » • La notation ironique finale scelle la victoire de l'habile Dubois : « un remède bien innocent » obtenu avec beaucoup de rouerie.