Marivaux, les fausses confidences, acte i, scène 14, 1737, 17
Elle affirme alors d’un ton péremptoire « je ne le garderai pas ». La connivence s’instaure aussi avec le spectateur en dépit d’Araminte quand elle affirme « on a affaire à un esprit renversé » ce qui semble aussi être son cas. Pour marquer son détachement, elle réifie ce qu’on comprend comme sa rivale et la désigne dans une périphrase très péjorative « quelque objet qui n’en vaut pas la peine ». On constate également qu’elle la situe dans un collectif indéfini marquant son mépris et déprécie du même coup Dorante en l’intégrant aussi à un collectif indéfini « les hommes ont des fantaisies …afficher plus de contenu…
3. Fin des attentes d’Araminte : la révélation de l’amour de Dorante pour elleAraminte, tout à sa jalousie et à sa vanité, continue sur son idée « je veux le congédier » mais veut tout de même connaître l’identité de ce qui pourrait être une rivale. Dubois décide alors de finir sa confidence en employant un vocabulaire galant , à l’opposé de