Marivaux
Dans l'Avant-propos de son ouvrage Marivaux dramaturge, Françoise Rubellin précise que nous n'avons que très peu de documents sur la vie de Marivaux et que de nombreuses informations à son sujet sont erronées. Par exemple : sa date de naissance est inconnue (on ne connaît que sa date de baptême), le nom « Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux » n'apparaît jamais comme tel — Marivaux est né Pierre Carlet, puis se fait appeler Pierre Decarlet, puis signe Carlet de Marivaux, etc., le lien entre ses motivations à écrire et la banqueroute de Law sont des spéculations, etc. Cet article nous semble donc fondé sur des idées reçues et nous[Qui ?] regrettons qu'il ignore ces incertitudes quant à la biographie de Marivaux.
Le théâtre de Marivaux reprend la devise de la comédie castigat ridendo mores (c’est-à-dire corriger les mœurs par le rire) et construit une sorte de pont entre la bouffonnerie et l'improvisation traditionnelle de la commedia dell'arte, avec ses personnages stéréotypés (essentiellement Arlequin), source de burlesque, et un théâtre plus littéraire et psychologique, plus proche des auteurs français et anglais. Ce qui implique que ce théâtre utilise divers niveaux de comique, les domaines du ludique, du satirique et du poétique15.
Cependant Marivaux est considéré par certains comme le maître français du masque et du mensonge.