Les mariés de l’an II

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Comédie historique.
Un film de Jean-Paul Rappeneau, 1970, avec Jean-Paul Belmondo et Marlène Jobert.

Nous sommes à la fin du XVIIIième siècle. Nicolas Philibert a dû fuir la France après avoir tué en duel un noble qui courtisait sa femme, Charlotte. Nicolas et Charlotte se fréquentaient depuis la petite enfance, mais Charlotte était obsédée par la prophétie faite par une bohémienne : « Tu seras princesse, et toi tu trouveras la fortune et la gloire dans un nouveau monde. » D’où son attirance pour les aristocrates… Dans le film, on la retrouve dans les bras du marquis de Guérande, puis d’un prince, à qui elle raconte qu’elle est veuve et que Nicolas est mort en Amérique mangé par les sauvages, par les Indiens.
Réfugié aux Etats-Unis, Nicolas Philibert fait fortune et doit épouser une riche héritière. Mais, lors de la cérémonie de mariage, quelqu’un rappelle qu’il est déjà marié… Nicolas doit donc revenir en France, à Nantes, pour retrouver son ancienne femme et divorcer. En effet, la France vient d’autoriser le divorce.
Car nous sommes en 1793, c’est la Révolution. La France est en guerre, a faim et vit sous la Terreur, incarnée à Nantes par le commissaire paranoïaque Charrier. Nicolas, qui arrive avec un bateau rempli de grain (blé) pour la population, est accusé d’être un espion. Il retrouve son beau-père négociant de vins, puis sa femme, par l’intermédiaire de la sœur du marquis de Guérande. Mais Nicolas découvre aussi la France révolutionnaire en état de guerre (le port de Nantes est interdit aux bateaux étrangers) avec ses fêtes révolutionnaires (fête de la Raison), sa Terreur, ses exécutions massives (gens guillotinés ou noyés à Nantes), sa guerre civile (républicains contre paysans chouans et aristocrates), mais aussi une grande soif de liberté, symbolisée dans le film par la découverte des joies du divorce. Car la loi autorisant le divorce a été la première loi adoptée par la République.
Un monde meurt, celui de