Marketing sportif
Les dettes contractées par les clubs sportifs amateurs ne peuvent pas être imputables aux sociétés par actions nouvellement créées
La Fédération algérienne de football (FAF) vient d’adresser une note aux présidents des clubs professionnels des Ligues 1 et 2, dont Liberté détient une copie, dans laquelle elle les informe que “les dettes contractées par les clubs sportifs amateurs ne peuvent pas être imputables aux sociétés par actions nouvellement créées”.
Autrement dit, l’argent engrangé à l’arrivée de nouveaux actionnaires dans les clubs ne peut servir à effacer les dettes des clubs. Et par conséquent poursuit la missive de la FAF, les “clubs sportifs amateurs (CSA) sont tenus d’apurer leurs dettes”. Une décision qui ne manquera sans doute pas de provoquer le courroux des clubs dont la majorité sont pluridisciplinaires et croulent sous le poids des dettes et qui attendaient justement l’arrivée de ces bailleurs de fonds pour assainir la situation. Premier président de club à réagir à cette décision, le président de l’USMA, Saïd Allik, qui a fustigé hier la FAF. “Au moment où nous nous attendions à ce que le nouveau mode de gestion de football et le passage au professionnalisme fassent sortir nos clubs du marasme dans lequel nous sommes engloutis depuis des années déjà, voilà que la FAF, à travers une injonction pour le moins qu’on puisse dire bizarre nous met les bâtons dans les roues. Comment voulez-vous assainir la situation d’un club si vous ne commencez pas par apurer ses dettes ? Comment peut-on confier un club à un preneur s’il ne daigne pas assumer le passif et l’actif des clubs ? Franchement, je ne comprends pas ! On veut servir les clubs à des investisseurs privés sur un plateau d’argent sans prendre en charge les dettes. Alors dans ce cas qui les payera ces dettes. La CSA, déjà déficitaire ? Certainement pas. Moi je dis que si un preneur veut prendre un club ou en devenir actionnaire, il doit