II le fanatisme :

1 la supériorité de leur religion :

Les convives vont manifester leur supériorité soit par l’ancienneté de leur religion soit par les dieux auxquels ils croient. En effet, l’ancienneté marque pour les convives une supériorité c'est-à-dire qu’ils croient que plus la religion est proche de la création du monde plus elle est vraie, donc leur religion doit être la plus ancienne. L’égyptien et l’indien gangaride vont se quereller à propos de l’ancienneté de leur religion et vont ensuite comparer leurs dieux respectifs. Le chinois apparaît plus tolérant que les autres en voulant démontrer que les termes LI et TIEN peuvent avoir la même valeur sacrée que les bœufs et les poissons. Bien que sa culture soit très ancienne il ne dispute pas d’ancienneté avec l’Indien et l’Egyptien mais fait référence à l’astronomie en disant que ses ancêtres étaient les plus forts depuis fort longtemps et que son pays est plus grand que l’Egypte, la Chaldée, et l’Inde réunie. Le chinois commence son discours humble et tolérant pour ensuite se révéler quand même très conscient de la supériorité de son pays.
L’Egyptien exprime sa colère en insultant le pays de Balzora car à partir de sa propre subjectivité il laisse entendre qu’à Balzora l’art de la momification n’est pas appréciée car ceux qu y habitent ne sont pas assez cultivés. Par ailleurs, l’Egyptien justifie la validité de ses rites et de ses croyances en citant le nombre d’années de pratique de son peuple. D’autre part, l’Egyptien refuse catégoriquement la notion de réincarnation que l’indien essaye d’exprimer .Il s’ensuit une querelle au niveau des dates concernant l’ancienneté de la religion. Le Chaldéen fait preuve du même manque d’ouverture en critiquant la culture des autres à partir de la sienne .Par ailleurs il essaye de les convertir à sa religion en leur proposant le portrait d’Oannes, qui devrait leur servir d’icône pour une