Maroc
Adnane BAJEDDI
- MSc., International Real Estate, Oxford Grande Bretagne.
- Ingénieur Géomètre Topographe, inscrit au tableau de l’Ordre National des
Ingénieurs
Géomètres
Topographes
« ONIGT » au Maroc.
- E-mail : adnane.bj@gmail.com
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L’immobilier au Maroc
2014, une année à risque?
Dans un climat macro-économique global marqué par l’instabilité et l’absence d’une visibilité notoire pour les investisseurs sur le court et moyen terme, le secteur de l’immobilier au Maroc peine à retrouver ses éclats de la période 2007-2011. A l’appui plusieurs constats alarmants, notamment le recul en 2013 :
des Investissements Directs Etrangers en immobilier de 18% ;
du nombre de transactions immobilières de 6% ; et
des ventes du ciment de 6 %.
Ajoutant à cela, l’affaiblissement de la demande qui se trouve de plus en plus confrontée à la tendance inflationniste de l’économie marocaine sous l’impulsion des réformes engagées par le Gouvernement, en particulier, la refonte du système de compensation.
I. Contexte macro-économique :
« 2013, Mauvaise de ce qui a été espéré, mais mieux de ce que l'on craignait »
compte tenu de tous ces facteurs, il s’avère que le risque d’investissement dans l’économie marocaine est très élevé.
Malgré des signes prometteurs de rétablissement affichés par l’économie mondiale, grâce notamment à une croissance du PIB global de 3% en 2013 (Source : FMI), l’environnement de l’investissement international se porte mal et demeure marqué par l’instabilité et l’absence d’une visibilité notoire pour les investisseurs sur le court et moyen terme.
La carte thématique suivante, propose une représentation du risque économique du Maroc ainsi que de pays qui lui sont géographiquement proches: Carte du risque économique par pays
Dans un tel climat économique mondial où les sentiments de morosité et de pessimisme règnent en maître, l’économie marocaine peine à retrouver ses éclats de la période 2007-2011.