Marquage ce des isolants
Des agréments techniques européens sont en cours d'instruction pour des isolants minces multicouches. La méthode d'évaluation in situ proposée par les fabricants n'a pas été retenue. Ils devront se conformer aux méthodes normalisées valables pour tous les isolants.
Si le marquage CE est effectif depuis 2003 pour les isolants les plus répandus tels que les laines minérales ou les mousses de polystyrène, c'est aujourd'hui le tour des isolants minces réfléchissants. En l'absence de norme sur ce type de produits, le marquage CE passe par une demande d'agrément technique européen (ATE) auprès de l'un des organismes désignés dans chaque pays. C'est déjà le cas pour des isolants tels que les laines végétales ou animales.
Performances in situ et performances intrinsèques. Une dizaine de fabricants d'isolants réfléchissants ont également déposé des demandes d'ATE. Le tout nouveau Syndicat des fabricants d'isolants réflecteurs minces multicouches (SFIRMM) estime que les méthodes actuellement utilisées pour mesurer l'efficacité thermique des isolants ne sont pas suffisantes pour caractériser les performances thermiques globales de ces complexes techniques composés d'un assemblage de films métallisés et de séparateurs associés (ouates, mousses, laine de mouton.). Il a donc proposé aux organismes européens d'agrément chargés d'évaluer ces produits une méthode de test in situ.
Cette méthode est utilisée depuis une dizaine d'années par l'un des quatre membres du syndicat, Actis, le n° 1 du secteur avec 65 % de parts de marché en Europe.
A la différence des outils de mesure conventionnels en laboratoire, jugés par ces industriels « très éloignés des conditions réelles », la méthode Actis permet selon eux de « mesurer en conditions réelles d'utilisation la consommation énergétique des bâtiments équipés avec ces produits ». Elle consiste à isoler de manière