Martin eden, anlayse et enjeu de l'oeuvre de jack london
CRITIQUE SOCIALE Depuis la fin de la guerre de Sécession en 1865, les États-Unis ont connu une croissance économique accélérée fondée sur l’essor de l’industrie lourde et des biens de consommation; la pose de cinq lignes fer- roviaires transcontinentales (conquête de l’Ouest); l’essor du capitalisme soutenu par des républicains qui dominent la vie politique jusqu’en 1914; la rationalisation du travail (machinisme, standardisation et spécialisation des régions agricoles); l’ap- plication de tarifs protectionnistes (McKin- ley Act, 1890) ; le choix du monométal- lisme (triomphe de l’or contre l’argent) pour stabiliser les prix et augmenter le pouvoir d’achat (Gold Standard Act, 1900).
Ni la classe ouvrière, constituée en syn- dicats pourtant réformistes (Knights of Labor 1869, American Federation of Labor 1886) ni la loi antitrust (Sherman Act 1890), concédée à l’opposition, ne mena- cent les dispositions générales.
Jack London est socialiste et il deplore l'appat du gain ambiant de son pays natal.
Réussite conforme à la flatteuse imagerie d'epinale americain: tout le monde peut acceder à la richesse et a la gloire à force de privation et d'effort.
C'est donc d'abord une volonté polemique qui anime le roman de Jack London. Il critique l'individualisme, le rêve americain, avide apetit de gloire sans visée profonde qui mène Martin au suicide.
En effet ….. patati patata sur le livre …..Il raconte la longue ascension sociale de Martin Eden, jeune matelot de vingt ans qui débarque à San Francisco, fait la connaissance de Ruth Morse, jeune fille de la bonne bourgeoisie et tente de la conquérir en devenant écrivain et célèbre.
Cette montée s'accompagne de son désenchantement progressif à mesure qu'il y accède et en découvre les limites intellectuelles et morales.
Culture de la