Martin heidegger
Né en 1889 et décédé en 1976 (87 ans)
Ces recherches sont associées à la phénoménologie et à l’existentialisme.
Influences
Sa ville natale, de milieu rural, était calme, conservatrice et religieuse, ce qui a été une source d’influence sur lui et ses pensées philosophiques. « Que mon pays natal soit remercié pour tout ce qu'il m'a donné et qui m'a soutenu sur une longue route » furent les premiers mots d'un discours qu'il prononçait en 1955.
Son développement philosophique a commencé quand il a lu Aristote et Brentano.
À l’âge de 20 ans, il étudie chez les Jésuites. Puis, il abandonne la religion, parce qu’il dit qu’elle est radicalement incompatible avec la philosophie.
Il quitte afin d’aller étudier la théologie à l’Université de Fribourg, mais réoriente ses études en philosophie.
À 23 ans, il publie son premier article: le Problème de la réalité dans la philosophie moderne
Heidegger était aveuglé par le nazisme et son oeuvre en a été affectée
À 34 ans, il devient professeur à l’Université de Marbourg et à 39 ans, il accepte un poste à l’Université de Fribourg. Il remplace son maître Hurssel, parti à la retraite. Il y devient ensuite recteur quelques années plus tard.
Compte tenu de ses idées nazis, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, les alliés l’empêchent d’enseigner jusqu’en 1951.
Il pensait que la philosophie se mourait dans les sciences, et que la pensée, elle, devait continuer par la conservation de la langue.
Citations
« Seul le présent est, l'avant et l'après ne sont pas ; mais le présent concret est le résultat du passé et il est plein de l'avenir. Le Présent véritable est, par conséquent, l'éternité. »
« Seuls les commencements sont beaux. »
«Dès qu’un homme est né il est assez vieux pour mourir. » l’homme a conscience des limites temporelles de sa vie.
Cette connaissance implicite sous-entendrait donc l’existence d’un instinct qui ferait pressentir le moment de la mort, et